Guerre en Ukraine, Monaco : Dmitry Rybolovlev se défend

La guerre en Ukraine a également des répercussions sur le monde du ballon rond. Outre les sportifs ukrainiens partis prendre les armes pour défendre leur pays, les Russes de la planète football se sont déjà fait sanctionner par la FIFA et l’UEFA. Quant aux dirigeants russes, certains sont pointés du doigt.

Le patron de Chelsea, Roman Abramovich, est évidemment l’exemple le plus médiatisé. Mais en France, le cas de l’AS Monaco interpelle. Propriété de Dmitry Rybolovlev, le club princier doit-il s’attendre à des sanctions ? Rybolovlev va-t-il être durement sanctionné comme la plupart des oligarques russes ? Des équipes peuvent-elles refuser de jouer contre l’ASM ?

Interrogé sur le cas asémiste, le coach de Nice, Christophe Galtier, avait clairement exprimé ses opinions. « Je n’ai aucun problème à rencontrer l’AS Monaco. On se doit d’amener un soutien au peuple ukrainien, aux sportifs ukrainiens, et plus précisément aux footballeurs et entraîneurs, mais on ne peut pas en vouloir à toutes les personnes de nationalité russe. »

Rybolovlev ne fera pas comme Abramovich

Pour le moment, Monaco et Rybolovlev semblent nettement moins dans l’embarras que Roman Abramovich et Chelsea. Et pour cause. France Info indiquait récemment que le cas du patron de l’ASM était différent de celui des Blues. En clair, Abramovich avait suivi la recommandation de Vladimir Poutine d’investir dans le sport, quand Rybolovlev a choisi d’investir à l’étranger pour éviter d’avoir des problèmes en Russie.

Et s’il figure dans le « Putin Accountability Act » (liste des Russes devant être sanctionnés de par leurs liens avec le président russe) dressé par le Congrès américain, Rybolovlev ne fait pas partie des 400 Russes et Biélorusses identifiés par l’UE comme étant des soutiens de Poutine, comme l’indique Le Parisien. Le journal affirme d’ailleurs que le boss de l’ASM ne compte pas imiter Abramovich et se mettre en retrait. En effet, Rybolovlev, qui a fait fortune en Russie dans les années 90 avant l’arrivée au pouvoir de Poutine, n’a jamais été proche de ce dernier.

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