Garcia, Alcaraz, Djokovic : les enjeux du tirage au sort des tableaux à Roland-Garros
C’est toujours un moment qui trimbale son lot d’exclamations et quelques instants de stupeur. Lorsque les noms vont apparaître en cascade, le long des ramifications, en début d’après-midi, dans le jardin des serres d’Auteuil, à quelques mètres du court Simonne-Mathieu, il y aura forcément des retrouvailles excitantes, des chocs tendus, des duels fratricides. Et aussi une route, qui se dessinera plus ou moins droite, pour les principaux prétendants aux titres.
Garcia sous la menace d’un gros quart de finale
Dans le tableau messieurs, Novak Djokovic (tête de série n° 3) saura avant 15 heures s’il tombe dans la moitié de tableau de son successeur sur le trône, Carlos Alcaraz (n° 1), ou dans celle de Daniil Medvedev (n° 2), tout juste vainqueur de Rome, mais peut-être moins inquiétant sur terre pour le Serbe. Holger Rune (6e) espérera sûrement que ne lui soit pas promis dès le troisième tour Alejandro Davidovich Fokina (34e), qui l’a cueilli tout récemment au Masters 1 000 de Madrid au terme d’un combat de plus de trois heures, tandis que Stefanos Tsitsipas (5e) préférera de ne pas apercevoir, dans son quart, Taylor Fritz (9e), qui s’était joué de lui facilement à Monte-Carlo.
Comme l’an dernier, aucun Français ne sera protégé au tirage, Ugo Humbert ratant le coche pour une petite place (il est 38e et il y a cinq forfaits devant lui, Rafael Nadal, Matteo Berrettini, Pablo Carreno Busta, Marin Cilic et Nick Kyrgios).
Dans le tournoi féminin, ayant été dépassée in extremis par la Kazakhe Elena Rybakina, couronnée dimanche à Rome, Caroline Garcia ne sera « que » tête de série n° 5 et donc sous la menace d’un quart de finale à très haute altitude, contre l’une des quatre premières mondiales (Iga Swiatek, Aryna Sabalenka, Jessica Pegula ou, donc Rybakina). Mais arriver jusque-là, compte tenu de ses résultats de l’année, marquerait déjà un grand retour en forme. Il y aura déjà un premier tour à jouer.
