Foot – Qualifs CM 2022 – L’Espagne dans le rouge en qualifications pour la Coupe du monde 2022

Avec sa jeunesse et un style retrouvé, on avait quitté l’Espagne sur un Euro plein de promesses en vue de la prochaine Coupe du monde au Qatar. Le problème est que, deux mois plus tard, on en est déjà à se demander si la Roja verra bien l’Émirat dans quinze mois. L’affaire aurait été bien engagée en cas de victoire en Suède, mais Sergio Busquets et ses partenaires ont justement perdu (1-2). Ayant déjà égaré deux points face à la Grèce (1-1, le 25 mars), ils se retrouvent à deux longueurs de leurs adversaires du soir, qui ont de surcroît disputé un match de moins.

Pour terminer première du groupe B, l’Espagne devra sans doute battre la Suède à Séville, le 14 novembre, mais aussi compter sur un autre faux pas des Scandinaves, tout en négociant bien ses trois matches à venir (Géorgie, Kosovo et Grèce). Elle a les arguments pour faire le travail de son côté, mais la sélection dirigée par Janne Andersson semble également avoir ce qu’il faut pour conserver la première place qu’elle vient de ravir à la Seleccion.

Kulusevski dans tous les bons coups

Pour l’emporter, le gardien suédois n’a pas eu à faire de miracles. Après la rapide ouverture du score du milieu de Valence Carlos Soler, buteur dès sa première sélection (4e), Olsen n’a eu qu’à se montrer solide face à Torres (49e) et Traoré (68e). Les Espagnols ont beaucoup centré, mais Lindelöf et Helander étaient toujours sur les trajectoires. Au nombre d’occasions, ce sont bien les Scandinaves qui sont ressortis vainqueurs grâce à leur jeu de transition souvent impulsé par Forsberg, et interprété à merveille par son duo d’attaque composé de Kulusevski et d’Isak.

Ce dernier a marqué sans trop avoir à forcer. Dès le coup d’envoi qui a suivi le but espagnol, le buteur de la Real Sociedad a profité d’une mauvaise passe de Soler et d’un contrôle trop lâche de Busquets pour égaliser (6e). Forsberg (19e) et Kulusevski (36e) ont failli donner l’avantage à leur équipe dès la première période, mais c’est Claesson (57e) qui a inscrit le deuxième but, servi par Kulusevski. L’attaquant de la Juventus a été de presque tous les bons coups, et notamment du contre sauvé par Laporte à la 78e, qu’il a créé par sa passe en profondeur qui avait percé la défense espagnole.

Luis Enrique avait terminé l’Euro par une élimination aux tirs au but face à l’Italie qui ne l’a pas empêché de considérer qu’aucune des équipes rencontrées par sa Roja ne lui avait été supérieure. Cela n’a pas été le cas jeudi. Esseulé au milieu, Busquets a perdu trop de ballons que sa charnière (Laporte et Eric Garcia) a eu trop de peine à rattraper. Devant, Morata a manqué sa seule occasion qui en était à peine une (11e), et il a surtout attendu des ballons qui ne lui sont que rarement venus. À droite, puis à gauche, et enfin dans l’axe, Ferran Torres a provoqué et il aurait tenté plus d’un arbitre de lui accorder un penalty, quand Krafth l’a pris en sandwich avec Claesson (34e). Mais la maîtrise défensive était suédoise. La pression est désormais du côté espagnol dans ce groupe B.

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