Foot – L1 – Strasbourg bat Lens et grimpe à la 4e place
Le match : 1-0
Le grand huit et le Top 4. Vainqueur de Lens dimanche à la Meinau au terme d’une âpre bataille entre prétendants à l’Europe (1-0), Strasbourg étire sa série d’invincibilité à huit matches et s’empare de la 4e place à la faveur d’une meilleure différence de buts que Nice (+19 contre +16). Lens qui débutait en Alsace un mois d’avril compliqué face à une brochette d’ambitieux, fragilise sa 8e place avant les matches de Nantes, Lyon et Montpellier.
Entre équipes disposées dans le même système, la bataille a été généreuse mais les occasions rares. La plus dangereuse en première période a été alsacienne, sur un malentendu. Alors que tout le monde s’était arrêté pensant que M. Letexier avait sifflé après un contact dans le rond central entre Wooh et Ajorque, Guilbert, lui, est allé chiper le ballon dans les pieds de Medina mais il a perdu son duel avec Leca, décisif du bout du pied (40e). Lens s’est procuré sa meilleure situation sur une volée en pivot de Fofana (22e) et a réclamé un penalty pour une main de Caci, prétention vite éteinte par le VAR (41e).
L’arbitrage vidéo s’est à nouveau invité dans l’Acte II pour confirmer cette fois une main de Frankowski sur un centre de Guilbert qui a offert à Ajorque d’inscrire sur penalty son premier but depuis le 9 janvier et l’avantage au Racing local (1-0, 66e). Gameiro a manqué 5 minutes plus tard l’occasion de faire le break sur un nouveau penalty provoqué par Ajorque mais Leca a jailli pour garder Lens dans le coup (71e). Trouvé au point de penalty par le jusque-là impeccable Frankowski, Pereira Da Costa avait vendangé une grosse occasion lensoise un quart d’heure plus tôt (51e). Fofana a eu la dernière du match mais sa frappe n’a fait que frôler la barre de Sels (88e).
Le joueur : Jonathan Clauss
Le néo-international français étrennait son nouveau statut dans sa région d’origine (il est né à Strasbourg il y a 29 ans), mais le piston droit lensois a peu combiné sur son côté ni apporté grand’chose offensivement. Sauf sur un centre au cordeau sur lequel Kalimuendo a été trop court (28e). Pas assez pour bousculer une défense strasbourgeoise encore hermétique.
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