Foot – L1 – Angers, en déplacement à Bordeaux, veut garder le cap en Ligue 1

Solidement accroché à la roue du peloton de tête, Angers (8e), qui se déplace à Bordeaux ce dimanche (13h) dans le cadre de la 21e journée de Ligue 1, a plutôt bien négocié l’enchaînement de quatre cols hors catégorie que lui réservait le calendrier. Le SCO a dominé avec la manière l’OM (2-1) et Lille (2-1), avant de connaître un trou d’air contre Monaco (0-3), et de tomber avec les honneurs face au PSG (0-1), après avoir fait trembler le champion de France.

Aveuglés par le score sévère du match aller au Parc des Princes (1-6, 6e journée), certains pensaient ne voir qu’une équipe sur le terrain, samedi dernier à Raymond-Kopa, mais Angers a tenu la dragée haute aux Parisiens. « On ressort de ce match frustrés, mais on a montré qu’on peut embêter n’importe qui », soulignait alors le portier du SCO, Paul Bernardoni. Fort de ses 30 points engrangés lors de la phase aller, et de ses prestations accomplies dans le jeu, où le SCO a rivalisé face aux grosses cylindrées du Championnat, à l’image de son succès à Rennes (2-1, 8e journée) ou de sa courte défaite face à Lyon (0-1, 11e journée), le SCO aborde la seconde partie avec appétit.

« On doit s’appuyer sur tout ce qu’on a fait, en collant au plus proche de ce qui nous a permis de gagner des matches de prestige »

Stéphane Moulin, entraîneur d’Angers

« Je pense qu’on est capables de faire une bonne deuxième partie de saison mais je reste prudent, avance le coach du SCO, Stéphane Moulin. On doit s’appuyer sur tout ce qu’on a fait, en collant au plus proche de ce qui nous a permis de gagner des matches de prestige. » « L’ambition, précise le directeur sportif Sébastien Larcier, c’est de rester performants, de se laisser porter par la vague de résultats et de croquer la pomme. »

Ne pas s’enflammer pour autant

Tout en prenant garde à ne pas succomber à la tentation coupable de se laisser griser par l’ivresse des cimes… « Je ne veux pas qu’on se mette une pression parce qu’on a fait de bons matches contre quatre grosses équipes, martèle Moulin. Ça ne change rien. On n’a pas de leçon à donner à qui que ce soit et encore moins aux Bordelais qui nous ont battus 2-0 (2e journée). Ils restent sur deux victoires et nous sur deux défaites. On a un point d’avance, il n’y a pas à avoir un quelconque sentiment de supériorité. »

Romain Thomas avait inscrit un doublé à Lille. (P. Lahalle/L’Équipe)

L’exemple récent de Saint-Étienne, qui avait tenu tête au PSG (1-1) à la reprise avant de s’incliner à Reims (1-3), trotte dans les têtes. « Battre l’OM et Lille, ce n’est pas rien. Contre Paris, on n’est pas passé loin de l’exploit, mais il ne faut pas se relâcher, indique le défenseur Vincent Manceau. Il faut faire attention parce que les matches qui arrivent ne sont pas plus faciles. »

Après ce déplacement au Matmut Atlantique, match charnière pour rester collé au peloton de tête, le SCO enchaînera deux rencontres face à des mal classés (Nîmes, Reims). « Il faudra être prêts à batailler encore plus parce que certaines équipes vont jouer le maintien. » Une lutte qu’Angers, qui possède une avance de 15 points sur l’actuel barragiste nîmois, regarde de loin. « C’est une nouveauté de pouvoir jouer au niveau de la 7e-8e place, apprécie Manceau. Il faut essayer de rester le plus longtemps possible là-haut. » Tout en gardant les pieds sur terre. Sacrée équation…

Source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.