Foot – ESP – Espagne : le Villarreal d’Unai Emery, la bonne surprise ?

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. En crise depuis des mois, Valence a fait le ménage dans son effectif cet été. Tauliers du milieu de terrain, Francis Coquelin et Dani Parejo ont été priés de partir. Ils n’ont pas eu à déménager : le voisin de Villarreal, situé à 60 km, les a récupérés pour presque rien. Le Français de 29 ans a été acheté 8 M€. Capitaine du VCF, reconnu comme un des meilleurs milieux de la Liga, l’Espagnol de 31 ans a carrément été libéré de son contrat.

Leur valeur combinée était pourtant de 34 M€ selon Transfermarkt et ils valent aujourd’hui entre 40 et 55 M€. « Villarreal a très vite réagi et a profité de la situation, raconte Victor Franch, qui suit Villarreal pour Marca. Ce sont deux des meilleurs milieux de la Liga, et en plus ils en profitent pour affaiblir leur rival de toujours. Au club, ils ont cru à une blague quand on leur a dit qu’ils pouvaient avoir Parejo gratuitement. »

Daniel Parejo avec le maillot de Villarreal, un crève-coeur pour les fans de Valence. (D. Nakashima/Aflo)

Un recrutement séduisant

Cinquième de Liga la saison dernière mais absent du top 4 depuis mai 2016, le Sous-marin jaune séduit par son recrutement. L’ailier japonais Kubo (19 ans), auteur d’un bon prêt à Majorque en 2019-2020, a été cédé pour la saison par le Real Madrid. La concurrence s’est intensifiée partout, même au poste de gardien : le solide Sergio Asenjo a vu arriver l’Argentin Geronimo Rulli (Real Sociedad). Cazorla est parti au Moyen-Orient et Bruno a pris sa retraite, mais Villarreal peut toujours compter sur Paco Alcacer, Chukwueze (très performants lors des amicaux de préparation), Pau Torres ou encore Gerard Moreno.

Ce dernier est impatient de débuter : « Le projet de cette saison est alléchant, et nous sentons que toute la ville en parle. » Elle n’est pas la seule : selon une étude universitaire de Deportes & Finanzas, Villarreal a été le quatrième club espagnol à générer le plus d’interactions sur Twitter en août devant l’Atlético de Madrid (5e) et surtout son rival Valence (12e).

Unai Emery retrouve un club qui lui correspond

Le président Fernando Roig, à la tête du club depuis 1997, a eu l’idée de faire revenir Unai Emery en Espagne. L’entraîneur de 48 ans a vu sa cote baisser à la suite de ses échecs au PSG ou à Arsenal. Pas vraiment fait pour manager un vestiaire de stars, il devrait être plus performant dans un club comme Villarreal, qui n’est pas sans rappeler le Séville FC avec lequel il a remporté trois C3 d’affilée entre 2014 et 2016. « Il a toujours gardé une très bonne image en Espagne, assure Victor Franch. C’est l’entraîneur idéal pour un petit club ambitieux comme Villarreal ». Unai Emery posera la première pierre de son séduisant projet ce dimanche, contre Huesca (18h30).

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