FC Barcelone, Atlético de Madrid : l’échange fou tombe à l’eau !

C’était le feuilleton du moment en Espagne. Depuis plusieurs jours, la presse catalane évoquait un possible troc entre l’Atlético de Madrid et le FC Barcelone. Antoine Griezmann devait ainsi revenir du côté de la capitale espagnole, pendant que Saúl Ñíguez allait lui devenir nouveau joueur de l’écurie catalane. Un deal qui semblait arranger tout le monde, même si les Barcelonais exigeaient un petit montant en compensation, ou l’inclusion d’un autre joueur dans l’opération.

Si on utilise le passé, c’est parce que finalement, cet échange n’aura pas lieu. C’est ce qu’avance le quotidien catalan ARA ce lundi. L’échange tombe ainsi à l’eau. C’est du côté du FC Barcelone que ça clochait, puisque si les négociations avaient très bien avancé, les dirigeants du troisième de la dernière édition de la Liga se sont finalement ravisés. En interne, la plupart n’étaient pas convaincus.

L’échange avantageait trop l’Atlético

Effectivement, beaucoup estiment que sportivement, ce n’est pas une superbe affaire, puisque si le Français n’a pas montré son meilleur visage, son apport statistique a tout de même été bon (20 buts et 13 passes décisives la saison dernière). De son côté, le milieu de terrain espagnol a perdu sa place à l’Atlético et a été assez moyen quand Diego Simeone lui a donné l’opportunité de fouler la pelouse. En résumé, Griezmann sort d’une bien meilleure saison que son ancien coéquipier. Ensuite, le Barça estime que la valeur marchande du champion du monde est bien supérieur à celle du Colchonero, et qu’un échange sec serait une mauvaise opération financière.

Le salaire du joueur, environnant les 20 millions net par saison, était aussi un obstacle pour l’Atlético de Madrid. Les Colchoneros avaient de toute manière déjà un plan B, avec Rafa Mir, qui a brillé à Huesca la saison dernière. Quant au FC Barcelone, il va donc falloir trouver une autre solution pour se débarrasser du natif de Mâcon et de son salaire conséquent, alors qu’en Angleterre, pays où la puissance financière des clubs est la plus importante, ça ne se bouscule pas vraiment au portillon. Le feuilleton Griezmann ne fait donc que commencer…

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