Daniil Medvedev souffre mais passe contre Alexander Shevchenko à Madrid

Alexander Shevchenko (96e) n’a découvert le top 100 qu’au début du mois, mais face à Daniil Medvedev, on avait bien l’impression que le « baby face killer » avait bien plus de bouteille. À 22 ans, issu des qualifications, il a fait bien plus que poser des problèmes au n°3 mondial, le poussant dans ses derniers retranchements.

Dans le premier set, il était même irréprochable, ne commettant aucune faute au filet et utilisant à merveille la géométrie du court pour développer un tennis toujours agressif à bon escient. De l’autre côté, Medvedev redevenait ce joueur allergique à la terre battue. Maladroit dans ses déplacements, râlant après les faux rebonds, il était réduit à des merveilles en défense sans pouvoir installer son jeu. Énervé, il se permettait même de chambrer le public, qui le lui rendait bien, après la perte du premier set.

Et Medvedev n’est jamais meilleur que dans l’adversité. Remonté à bloc, il a su serrer le jeu et produire une fulgurante accélération qui laissait sur place un Shevchenko peut-être grisé par l’altitude atteinte par son jeu dans le premier set. Le retour sur terre a été brutal.


Le scénario à sens unique du deuxième set pouvait laisser craindre une fin de match trop rapide. Il n’en fut rien. Shevchenko retrouvait son efficacité, envoyait Medvedev dans les bâches et finissait par une amortie pour breaker le premier (2-0). Mais Medvedev revenait immédiatement à hauteur. Les deux hommes se rendaient alors coup pour coup. Shevchenko allait sauver, au courage, trois balles de break avant de se détacher 4-2. Mais comme plus tôt dans le set, Medvedev recollait dans la foulée. Bien malin qui pouvait deviner l’issue de la rencontre. À moins que l’un des deux ne craque physiquement.

Des crampes pour Shevchenko en fin de match

Le physio était déjà intervenu en début de troisième set pour interrompre le saignement de nez de Medvedev, il allait revenir pour s’occuper des cuisses de Shevchenko. En effet, le plus jeune des Russes était pris de crampes à 5-5 et devait concéder le break. Malgré l’intervention médicale, il n’avait plus assez de jus pour empêcher Medvedev de boucler le match sur son service.

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