Daniil Medvedev sorti par Alex De Minaur au Rolex Paris Masters

À sa dix-neuvième tentative contre un membre du top 5 mondial, Alex De Minaur (23 ans, 25e mondial) a enfin fini par l’emporter (6-4, 2-6, 7-5). Et c’est une victime de choix qu’il a accroché à son tableau de chasse en la personne de Daniil Medvedev (26 ans, n°3) au CV ronflant dans le XIIe arrondissement de Paris, lui qui restait sur deux finales au Rolex Paris Masters, l’une gagnée en 2020 (contre Alexander Zverev) l’autre perdue l’an dernier face au boss de l’Accor Arena, Novak Djokovic.

Sa victoire, l’Australien l’a construite comme une véritable « partie d’échecs », comme il le confiait à la sortie du court. Dès le premier set parfaitement maîtrisé, il s’engagea dans un combat au corps à corps face au Russe, ne lâchant pas un pouce du terrain qu’il couvrait à merveille. Patient dans l’échange, au point de tenir la cadence lors de séquences de 40 coups de raquette, il poussait souvent son adversaire à la faute (25 au total) ou s’incrustait au filet à la moindre ouverture pour y faire reluire les qualités de sa volée. Après un premier set où il avait servi 88 % de premières balles, De Minaur avait fait la moitié du chemin (6-4) vers un huitième de finale face à Frances Tiafoe.

Mais Medvedev avait de la ressource et c’est en convertissant deux de ses neuf balles de break qu’il égalisa (6-2). Le dernier acte réveilla le public parisien somnolant après 2 heures 30 de rallyes quand De Minaur s’offrit deux balles de match sur le service de son adversaire à 5-4, après avoir comblé un break d’entrée. L’ancien n°1 mondial les écarta avec autorité et même un certain culot puisqu’il challengea sur la seconde un retour de l’Australien trop long mais jugé bon.

Un quart d’heure plus tard, la troisième était la bonne, convertie par une double faute de Medvedev qui en fracassa sa raquette de rage avant la poignée de main. « J’ai eu des occasions, regrettait ce dernier. Mais il a fait les bons choix de coups au bon moment et moi j’ai eu du mal à enchaîner après ma victoire à Vienne la semaine dernière. Ce n’est jamais simple mais c’est pareil pour tout le monde. J’ai envie de bien finir la saison au Masters de Turin (13-20 novembre) avant de me projeter dans la saison prochaine où j’aurai l’ambition de mieux jouer en Grand Chelem… »

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