Coupe Davis – Sébastien Grosjean après la défaite contre l’Allemagne en Coupe Davis : « Il faut garder le moral »

« Quel est votre sentiment après cette journée difficile pour les Bleus ?
Il y a un sentiment de déception sur la journée, évidemment. Surtout avec le scénario du premier simple avec Benjamin (Bonzi), qui passe devant après le premier set. Ça devient un vrai combat, il a deux balles de match, mais Struff a été très solide. Il a pris énormément de risques, il a été agressif. Adrian (Mannarino) a été bon, il a assuré. Durant le double, on a retrouvé une bonne ambiance de Coupe Davis. Mais ça ne se joue à rien, une balle faute de quelques centimètres, un let. Il faut garder le moral car on retourne sur le court demain (jeudi).

Désormais, il y a l’obligation de s’imposer contre l’Australie, jeudi, pour rester en vie.
Il faut récupérer. Ce n’est pas le programme idéal, surtout après un double comme ça. Il faut passer au-delà. Il faut voir comment seront les gars demain (jeudi). Il faudra retourner sur le court, donner le maximum et ça va passer.

Les Bleus auraient pu gagner leurs trois matches si on jette un oeil aux différents scénarios. On sent une énorme frustration ce soir.
C’est pour ça qu’il y a autant de déception. Mais c’est la Coupe Davis. Le fait de jouer à domicile a bien aidé l’Allemagne à la fin du troisième set. Il faut rebondir maintenant. Il faut aller chercher les victoires.

« Il n’y a aucun droit à l’erreur. Il faut s’adapter et répondre rapidement »

Est-ce que vous pourriez changer votre composition contre l’Australie ?
Tout est possible car il y a pas mal d’options. On verra comment sont les garçons ce soir (mercredi) et demain (jeudi) au réveil.

Comment jugez-vous le double français aujourd’hui ?
C’est un très bon double, ils sont compatibles, ils ont le niveau. On connaît le niveau et l’expérience de Nico (Mahut), Arthur (Rinderknech) a du potentiel. Pour s’améliorer dans cette discipline, il faut jouer le plus souvent possible. Et ce n’est pas évident sur le circuit.

Le double a-t-il trop d’importance dans ce format ?
À l’époque, on avait cinq rencontres (quatre simples et un double) et là, on en a plus que trois (deux simples et un double). Il n’y a aucun droit à l’erreur. Il faut s’adapter et répondre rapidement. »

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