Coupe Davis – La France renonce à l’organisation d’une phase de poules de la Coupe Davis

Ça devient un drôle de feuilleton. Le 16 mars, la Fédération Française de tennis (FFT) saisissait le Tribunal arbitral du sport (TAS), s’estimant lésée dans le processus de candidature à l’organisation des phases de poules de la Coupe Davis, qui se tiendront du 14 au 18 septembre et qui concerneront notamment l’équipe de France, qui a franchi le tour préliminaire face à l’Équateur, début mars à Pau.

Le TAS a réagi le 11 avril dernier en s’étonnant que la FFT s’estime lésée, puisque c’est elle qui n’avait donné de suite à aucun des deux mails envoyés par les organisateurs de la Coupe Davis (Kosmos et la Fédération internationale de tennis), datés des 26 janvier et 14 février, qui stipulaient qu’il fallait se positionner avant le 18 février, ce que dix-huit des vingt-six nations concernées avaient bel et bien fait avant la deadline.

Aucune ville française n’en a voulu

Entre-temps, la donne avait changé : Abu Dhabi et Kosmos ne tombant pas d’accord au terme des négociations concernant l’organisation de la phase finale, qui se déroulera du 21 au 27 novembre, l’Emirat a renoncé à héberger l’épreuve. Dans la foulée, le 8 avril, c’est la ville espagnole de Malaga qui était désignée comme hôte pour novembre. Mais Malaga était censée aussi accueillir un groupe en septembre, un cumul impossible.

Cette place libérée par les Espagnols pour septembre, la FFT a d’abord indiqué qu’elle souhaitait l’obtenir. Mais lundi après-midi, via un communiqué, l’instance a expliqué qu’elle se retirait de la course : « Après avoir enfin pu prendre connaissance du cahier des charges complet s’agissant des conditions de participation à la désignation des villes hôtes des « Group Stages » de la Coupe Davis, la FFT a finalement décidé de ne pas déposer de candidature compte tenu des exigences imposées, notamment sur le plan opérationnel et financier, qu’aucun organisateur n’était prêt à accepter. »

La FFT veut réfléchir à un changement de format

Aucune ville française n’a donc souhaité candidater, ce qui témoigne du peu d’attrait de la nouvelle formule de la Coupe Davis. Cette dernière donnée continue d’ailleurs à inquiéter le monde du tennis. La FFT, dans la conclusion de son communiqué, laisse entendre qu’elle va désormais prendre une part active dans une éventuelle refonte de cette épreuve séculaire qui avait tant fait rêver durant des décennies. La FFT « souhaite désormais […] contribuer à la réflexion sur le format sportif de la compétition et l’évolution de son modèle économique pour plus d’attractivité, dans le cadre d’une gouvernance respectueuse des valeurs et de l’esprit de la Coupe Davis ».

En attendant d’éventuelles grandes manoeuvres, le tirage au sort de la composition des groupes de septembre, ainsi que la désignation de la quatrième ville hôte (qui rejoindra Bologne, Glasgow et Hambourg), restent prévus le 26 avril prochain.

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