Chelsea : Tuchel, des choix qui font mouche

Intronisé à Chelsea le 26 janvier dernier, Thomas Tuchel n’a pas tardé à trouver la bonne formule pour redresser les Blues. L’Allemand essaye de concerner tout son groupe, en témoigne la titularisation du gardien Kepa Arrizabalaga contre Newcastle (2-0) lundi soir. Au risque d’agacer certains observateurs.

Thomas Tuchel connaît des débuts réussis avec Chelsea.

«Ce n’est pas une situation facile, c’est impossible de voyager pour le moment. Les enfants vont à l’école mais ce serait bien si nous pouvions être ensemble. C’était notre choix et nous devons y faire face comme beaucoup d’autres personnes. (…) Ils me manquent beaucoup.»

Interrogé par la chaîne Sky Sports dimanche, Thomas Tuchel déplorait l’absence de sa famille à ses côtés, évoquant notamment une adaptation difficile à la vie anglaise sur un plan personnel. Côté sportif en revanche, la donne est totalement différente pour le technicien allemand, qui réalise des débuts parfaits avec Chelsea.

Tuchel invaincu avec les Blues

En six matchs dirigés toutes compétitions confondues, l’ancien coach du Paris Saint-Germain n’a jamais perdu. Mieux, ses Blues sont sortis vainqueurs à cinq reprises, contre Burnley (2-0), Tottenham (1-0), Sheffield United (2-1), Barnsley (1-0), puis Newcastle (2-0) lundi soir, pour un seul match nul. C’était face à Wolverhampton (0-0) en Premier League, le 27 janvier, au lendemain de l’intronisation de Tuchel.

Le club londonien se montre à nouveau solide, mais aussi intéressant sur un plan offensif. En l’espace de cinq journées, Chelsea est remonté du 8e au 4e rang en Premier League, en prenant donc treize points sur quinze possibles. Un rebond spectaculaire expliqué par le réveil de certains cadres comme Antonio Rüdiger ou Timo Werner, mais aussi par le coaching réussi de Tuchel. Comme contre Newcastle lundi soir en Premier League, quand l’Allemand a remis en selle le gardien Kepa Arrizabalaga, aux dépens du titulaire habituel Edouard Mendy.

Le cas Kepa, un choix gagnant

Un choix pas forcément compris et même critiqué par des observateurs, malgré le bon match de l’Espagnol. «Arrizabalaga n’avait pas l’air d’un grand gardien de but et, honnêtement, je pensais qu’il serait remplacé et déjà parti pour toujours. (…) C’est probablement l’arrogance d’un manager de haut niveau qui pense pouvoir rendre meilleur tout le monde en travaillant, alors que le dernier manager (Lampard, ndlr) n’y arrivait pas», a déploré le consultant de la chaîne Sky Sports, Gary Neville, visiblement pas convaincu par le natif de Krumbach.

Une critique à laquelle Tuchel a indirectement répondu. « »Edou » est le numéro un, c’est clair. C’était le cas avant le match et cela le reste maintenant. Mais nous avons aussi besoin d’un Kepa fort dans notre équipe, a assuré le technicien allemand lors d’un passage sur la chaîne Sky Sports également. Il avait fait un bon match en Cup, alors nous avons décidé de le laisser pour une autre rencontre, pour lui donner du rythme et de la confiance.» Une explication claire, qui prouve que le technicien de 47 ans est sûr de ses forces. Et pour le moment, ses choix portent leurs fruits.

Que vous inspirent les débuts de Tuchel sur le banc de Chelsea ?

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