Caroline Garcia écarte Alison Van Uytvanck et file en quarts de finale de l’Open de Lyon
Caroline Garcia est un peu passée par toutes les émotions lors de son deuxième tour à l’Open de Lyon jeudi, avant de finalement boucler ce match en trombe contre la Belge Alison Van Uytvanck sur les deux derniers sets (2-6, 6-0, 6-1). Mais avant ce final en feu d’artifice et cette qualification pour les quarts de finale de « son » tournoi, le début de l’histoire fut bien plus floue pour la n°5 mondiale et vainqueure du dernier Masters.
Car cette troisième confrontation entre les deux joueuses (1-1) – toujours à l’Open de Lyon – avait sacrément mal débuté pour la n°1 française. Engoncée, précipitée, un peu courte à l’échange, Garcia, breakée d’entrée de partie, fut d’abord bousculée par une Belge qui ne voulait pas céder un pouce de terrain et qui, surtout, ne manquait rien ! Au jeu de ping-pong, Van Uytvanck dominait l’échange, passait avec brio et tenait son service sans histoire.
Il fallait bien une pause toilettes à la Lyonnaise, un tantinet agacée, pour remettre ses idées et son jeu vers l’avant en place. Car, la suite allait être bien plus au clair pour Garcia. Tranchante, agressive, engagée, mais aussi plus patiente quand le jeu le commandait, la Française prenait le contrôle du match. Et la Belge allait vivre un calvaire sur ses mises en jeu. Dans le terrain d’un bon mètre en retour de deuxième balle, Garcia ne lâchait plus sa proie. Van Uytvanck coulait à pic, martyrisée et saoulée de coups, inscrivant un point sur huit derrière sa deuxième balle au cours d’un deuxième set à sens unique.
Garcia, tranchante et électrique
La Belge a bien eu un sursaut en début de troisième manche, breakant même d’entrée sur une dernière audace, un retour-volée. Mais Garcia était désormais électrique. Elle débreakait illico sur un coup droit long de ligne magistral, allait chercher son public régulièrement, démonstrative comme rarement. « Toute cette énergie, le bruit, ça me fait du bien et j’ai envie de continuer, de partager, de gagner des matches encore ici avec vous », lâchait la Française au micro, à la sortie.
