Brest : Belaïli victime d’insultes racistes à Reims ?

Recruté cet hiver, l’ailier de Brest, Youcef Belaïli, aurait été victime d’insultes racistes au Stade Auguste Delaune à l’occasion du déplacement à Reims (1-1) ce dimanche en Ligue 1.

Présent en tribunes, le journaliste de Mediapart, Ilyes Ramdani, a en effet expliqué que l’international algérien aurait été la cible d’un traitement de faveur très particulier. «Bel accueil pour Belaïli à Reims. Entre les sifflets, les doigts d’honneur et les insultes, des chants qui sentent bon le racisme : ’On est en France’, ‘One two three, rentre dans ton pays…’», a rapporté notre confrère sur Twitter.

L’Equipe indique en revanche que ces insultes n’étaient pas audibles en tribunes de presse ni depuis le banc de touche. «Ah bon ? Non, il ne m’en a pas fait part. On ne m’a pas parlé de ça», a ainsi assuré l’entraîneur breton, Michel Der Zakarian. Le club a tout de même prévu de mener son enquête. «Nous avons entendu parler de ces éventuelles insultes racistes. Nous ne réagirons pas à chaud et nous allons mener l’enquête en collaboration avec le club de Reims pour établir les actions éventuelles à mener», a expliqué le directeur sportif brestois Grégory Lorenzi.

«À l’heure actuelle, il n’y a aucune preuve, que ce soit par des témoignages ou au niveau matériel, avec des vidéos ou photos. À l’instant T, il n’y a rien d’identifiable et de caractérisable», a de son côté assuré Reims. Rappelons que l’arrivée de Belaïli en France le mois dernier avait suscité un énorme buzz sur les réseaux sociaux avec de nombreux supporters algériens qui s’étaient mis à suivre les comptes de Brest, qui a battu tous ses records d’abonnés numériques. Cadre de la sélection algérienne depuis plusieurs années et vainqueur de la CAN 2019, le natif d’Oran a signé des débuts prometteurs en Bretagne, où il connaît sa deuxième expérience en France et en Europe après un passage éclair à Angers fin 2017. Il a toutefois échoué sur penalty face à Petrag Rajkovic ce dimanche.

Bel accueil pour Belaili à Reims. Entre les sifflets, les doigts d’honneur et les insultes, des chants qui sentent bon le racisme : « On est en France », « One two three, rentre dans ton pays »… pic.twitter.com/ZkRTVvVTzu

— Ilyes Ramdani (@Ilyesramdani1) February 20, 2022

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