Aryna Sabalenka décline la conférence de presse d’après-match à Roland-Garros pour « sa santé mentale » et « son bien-être »
C’est un feuilleton qui anime les points presse depuis le début de Roland-Garros. Aryna Sabalenka, numéro 2 à la WTA, candidate très sérieuse au titre sur la terre parisienne et à la première place mondiale, est, depuis son premier passage devant les journalistes, interrogée sur la guerre en Ukraine.
Après une conférence de presse tendue à l’issue de son deuxième tour, mercredi, où elle avait refusé de répondre aux questions d’une journaliste ukrainienne à ce sujet, en plus d’une sollicitation à expliquer le rapport qu’elle entretient aux autorités de son pays, la Biélorusse a cette fois, après son troisième tour, évité la traditionnelle conférence de presse d’après-match.
Dans un échange qu’elle a tenu en comité sélectionné, elle a finalement expliqué que « pour [sa] propre santé mentale et [son] bien-être », elle avait décidé de ne pas participer au point presse du jour. La vainqueure de l’Open d’Australie a ajouté : « Le tournoi m’a soutenue dans cette décision ».
