À Dubaï, Novak Djokovic remet les pendules à son heure

Après avoir été contraint à un tie-break au troisième set, mardi, par le Tchèque Tomas Machac (6-3, 3-6, 7-6(1)), Novak Djokovic a retrouvé un rythme plus classique, mercredi, pour s’offrir, au deuxième tour du tournoi ATP 500 de Dubaï, le Néerlandais Tallon Griekspoor (6-2, 6-3 en 1h21).

Si le numéro un mondial a mis près d’un quart d’heure pour mener 3-0, c’est uniquement à cause d’une bruine (si, si, à Dubaï) qui a interrompu le jeu pendant neuf minutes. À part cet intermède, le Serbe est resté en mode jeu vidéo, avec des retours longs au centre télécommandés et des passings millimétrés. Rien à faire pour Griekspoor, 39e mondial, pourtant excellent depuis le début de la saison, mené 6-2 après 25 minutes (pluie déduite).

19 victoires d’affilée

Jusqu’à ce match, le Néerlandais, titré à l’ATP 250 de Pune lors de la première semaine de l’année, comptait douze victoires pour trois défaites, uniquement subies face à des gros calibres (Tsitsipas, Sinner, Rublev). Autant de motifs pour croire, au moins un peu, en ses chances d’enquiquiner celui qui vit sa 378e semaine dans la peau du roi du tennis.

Mais Djokovic n’a pas relâché son emprise au deuxième set, breakant d’entrée et déroulant tout son tennis, toujours aussi impeccable en coup droit et au service. Après avoir manqué deux balles de 6-2, 6-0, il a légèrement ralenti, en toute fin de match, avec notamment deux doubles fautes à 6-2, 5-1, mais sans conséquences.

En moins d’une heure et demie (16 balles de break à sauver pour Griekspoor, une seule pour son adversaire), l’affaire était dans le sac, et voilà le Serbe à la tête d’une série de 19 succès d’affilée.

Jeudi, en quarts de finale, ce sera au tour du vainqueur du match entre le Polonais Hubert Hurkacz (11e) et le qualifié russe Pavel Kotov (138e) de tenter sa chance.

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