Tennis – ATP – Sofia – Gaël Monfils qualifié pour la finale à Sofia : « Je suis flatté d’être à côté de Rafael Nadal et Roger Federer »

« Exempté de premier tour, vainqueur par forfait au 2e tour puis expéditif en quarts (49mn pour mettre 6-2, 6-2 à Mager) et en demi-finales (1h03 face à Giron), vous voilà en finale après 1h52 de tennis à Sofia. C’est une semaine assez particulière non ?
Elle est assez particulière, oui, mais pas si facile, à plein de points de vue. C’était long, avant de jouer, les gens ne se rendent pas compte mais quand t’es sur le tournoi, t’as envie de jouer, t’as envie de prendre tes marques. Je suis content d’avoir su bien gérer. Mais le plus difficile, c’est l’absence de public (ndlr : il n’y a aucun spectateur à Sofia cette semaine pour raisons sanitaires). Je mets plus de temps à m’adapter à ces conditions que d’autres joueurs. Franchement, d’être arrivé à gagner deux matches ici, c’est super, parce que j’ai eu de mauvaises expériences sans public.

Vous ne perdez que quatre points au deuxième set face à Giron… Quand ça déroule ainsi, ça vous étonne vous-même ?
Je me fais violence au début du match. Je suis mou, je n’ai pas d’énergie, il me manque quelque chose. J’essaye de parler avec ma team et ils me remontent un peu. Ce n’était pas facile parce que je ne savais pas si je devais me montrer plus agressif ou moins (ndlr : Giron a mené 4-2). J’ai décidé de changer un peu de rythme. Ralentir, slicer puis jouer lourd. C’est devenu très physique. Après, c’est pareil dans chaque match : quand tu arrives à trouver le bon tempo, tu le maintiens tant que ton adversaire ne te pose pas une autre question. Je lui ai posé une question à laquelle il n’a pas su répondre. Il ne m’en a pas posé d’autre donc j’ai continué à faire la même chose.

Vous savez que c’est la dix-septième saison d’affilée, c’est-à-dire depuis 2005, où vous atteignez au moins une finale sur le circuit principal ?
Oui mon kiné m’en a parlé. (il sourit). C’est cool, c’est encore une chose sympa de faite. Les gens ont l’impression que seul un joueur qui gagne un Grand Chelem est un joueur accompli. Mais il y a toutes sortes d’accomplissements, dans d’autres sports, qu’on ne valorise pas assez dans le tennis, comme par exemple le fait d’avoir gagné 600 matches en carrière, ou un nombre de finales, demies ou quarts de finale énorme. 17 saisons de suite avec au moins une finale, je suis content, oui, alors que je ne joue pas forcément pour ça. On a toujours dit :  »Gaël ceci » ou  »Gaël cela », mais finalement, sur 17 ans, j’ai toujours été là, au moins une fois en finale. À dix-sept et plus, on n’est que trois (parmi les joueurs en activité), si j’ai bien compris, avec Rafa (Nadal, 18 saisons de suite, série en cours) et Roger (Federer, 20 saisons de suite entre 2000 et 2019). Donc je suis flatté d’être à côté d’eux. »

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