Tennis – ATP – Cincinnati (Q) – Grégoire Barrère sur la reprise du circuit ATP : « Ça fait vraiment du bien »

« Vous n’aviez pas joué un match officiel depuis le challenger d’Indian Wells, la reprise n’a pas été trop dure ? Je suis très content de mon niveau de jeu pour un premier match après autant de temps.

Cet été j’avais fait le Challenge FFT mais je n’y avais pas très bien joué (rires). Le fait d’être arrivé assez tôt ici, de se remettre dans une ambiance de compétition, avec des bons joueurs, se remettre dans le bain, ça fait vraiment du bien. Je me sentais bien physiquement, bien au service, bien agressif. Je l’ai pris d’entrée à la gorge.

Lui (Radu Albot, son adversaire) était peut-être un peu moins bien, il n’était pas encore à son top niveau mais j’ai su en profiter. Après des semaines sans vraies perspectives en raison de l’épidémie de coronavirus, jouer une compétition permet de se remobiliser ? J’avais besoin de ça pour me motiver et même pour m’entraîner. On a toujours besoin d’objectifs. C’est top ce qu’avait mis en place la Fédé pour qu’on puisse faire quelques matches mais ça ne remplacera jamais la compétition et le circuit.

J’ai eu des hauts et des bas pendant la période d’entraînement, donc plus la compétition se rapprochait et plus simple c’était pour m’entraîner. Ça me remettait de l’envie. Le fait de prendre l’avion, de revenir ici, de reprendre nos habitudes… On sent qu’on est vraiment repartis. « Le moment le plus  »chiant » c’est quand on sort du terrain après le match, qu’on est en sueur et qu’on doit mettre le masque… » Grégoire Barrère C’est un retour à la normale mais pas totalement puisqu’il y a des tests réguliers et tout un protocole à respecter…On s’y habitue assez vite, on a fait deux tests et je dois en refaire un demain (vendredi). Si on regarde ma page de messages, je n’ai que des messages de l’US Open avec  »your test is negative »,  »you have to go to testing room »… Ils font un boulot génial, on se sent en sécurité.

On doit porter le masque tout le temps sauf quand on est sur le terrain, à la gym ou dans notre chambre. Le moment le plus  »chiant » c’est quand on sort du terrain après le match, qu’on est en sueur et qu’on doit mettre le masque… On respire de l’air très chaud. C’est un peu embêtant mais c’est tout, on s’y habitue.

C’est un moindre mal. Et sur le terrain, il y a de nouvelles habitudes à prendre ? Sur les courts annexes, il y a trois ramasseurs et il y a le haw-eye. C’est l’ordi qui crie faute du coup. Ce n’est pas mal et on ne conteste jamais (rires).

Enfin, pas sur ce premier match. Je n’ai pas trouvé ça perturbant. Avec trois ramasseurs, ça donne un rythme un tout petit peu plus différent que d’habitude avec cinq et on va chercher notre serviette mais ça ne m’a pas paru un autre sport (rires). Sur les grands courts, il y aura les juges de ligne et les ramasseurs en revanche. »

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