Open d’Australie – Thierry Champion : « L’envie de gagner le tournoi est plus importante que la douleur elle-même »

Pioline : « Jouer blessé peut enlever de la pression »

Cédric Pioline explique les conséquences d’une blessure sur le jeu et le mental du joueur de tennis : « Quand on est blessé, on ne joue plus avec l’esprit libre mais en gestion et en compensation, avec le risque de se faire mal ailleurs. On sait qu’on ne peut pas y aller à fond, qu’on ne peut pas accélérer la raquette, et ça devient un effort mental encore plus important. On joue avec ça dans un coin de la tête. Mais ça peut aussi avoir un effet totalement inverse par rapport à l’obligation de résultat, vis-à-vis du monde extérieur, du public et des médias. Jouer blessé peut également avoir une influence sur le type de tennis qu’on pratique : je sais que je n’ai pas intérêt à faire durer le match, peut-être que je vais jouer un jeu un peu plus offensif, prendre un peu plus ma chance. Peut-être qu’à l’intérieur du match, si je vois que le score s’embarque mal, je vais lâcher un peu le set, et puis repartir derrière. Dans la gestion, ça devient une autre approche qui peut enlever un peu de pression. En fait, ça peut aller dans les deux sens ; soit ça te tend parce que tu te dis que tu n’as pas envie de forcer, soit tu joues plus libéré en ayant le bras un peu plus fluide, un relâchement plus important et paradoxalement tu sens la balle mieux que d’habitude ce qui peut donne un résultat surprenant. Tout cela est donc très personnel, chacun réagit en fonction de son rapport intime avec la douleur. »

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