Open d’Australie (H) – Boris Becker estime que Novak Djokovic « doit cesser d’être têtu »

Invité sur le plateau d’Eurosport Allemagne en prévision de l’Open d’Australie qui débute ce lundi, Boris Becker a notamment été interrogé sur l’affaire Novak Djokovic. Entraîneur du Serbe entre 2013 et 2016, l’Allemand a été sans concession à l’encontre du natif de Belgrade.

« Djoko doit se faire vacciner, a expliqué BB. Il doit aussi cesser d’être têtu et de n’en faire qu’à sa tête. Il doit accepter de faire des compromis, car c’est sa seule chance de battre encore plus de records, d’aller au bout de ses ambitions et donc d’être un jour considéré comme le plus grand joueur de l’histoire. En tout cas, à mes yeux, son obstination à refuser de se faire vacciner est une grosse erreur. »

Au-delà de la décision finale quant à savoir si le numéro un mondial va finalement pouvoir participer au premier Grand Chelem de l’année, Becker se dit convaincu que l’attitude de Djokovic va lui jouer des tours sur le circuit et qu’il aura un impact négatif quant à la suite de la saison.

« Il doit procéder à des changements et faire des concessions, sinon, il risque de connaître une triste fin de carrière pleine de regrets. »

Boris Becker

« Son comportement va avoir des répercussions néfastes sur la suite de sa carrière. Il se complique lui-même la tâche. Les responsables de Roland-Garros et de Wimbledon observent avec attention ce qui se passe ces jours-ci autour de « Djoko » et ils ne vont pas lui faire de cadeau au moment de décider s’il peut participer à leur tournoi sans être vacciné. Il doit procéder à des changements et faire des concessions, sinon, il risque de connaître une triste fin de carrière pleine de regrets. »

Ces dernières semaines, Becker n’a pas eu de contact avec son ancien joueur. « Si j’avais juste un conseil à lui donner, c’est de se faire vacciner au plus vite et d’accepter les règles. Mais je ne suis pas sûr qu’il m’écoute. »

À propos de la lutte entre Djokovic et le gouvernement australien, le triple vainqueur de Wimbledon (1985,1986, 1989) n’est pas surpris que les responsables politiques locaux ne lâchent pas l’affaire. « N’importe quel gouvernement au monde est plus fort que n’importe quelle individualité, même Novak Djokovic doit l’apprendre à ses dépens », a-t-il ajouté.

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