Open d’Australie – Craig Tiley espère encore voir Novak Djokovic disputer l’Open d’Australie

Pour la première fois depuis le déclenchement de l’affaire Djokovic, qui a débuté dans la nuit de mercredi à jeudi, heure de Melbourne, le directeur de l’Open d’Australie, Craig Tiley, s’est exprimé dimanche auprès des médias australiens.

« Nous nous retrouvons pris dans un conflit constant entre l’Etat du Victoria et l’Etat fédéral, et cette pandémie a mis en lumière cette complexité ». Pour Tiley, c’est bien sur le protocole officiel que s’est appuyé le système d’octroi des exemptions de vaccination, et affirme-t-il, « ce n’était pas au gouvernement fédéral d’approuver les exemptions, c’était à l’état (du Victoria) ».

Tiley a précisé qu’après l’arrivée sur le territoire de deux premières personnes liées au tennis et munies d’exemptions, il avait encore plus de raisons d’être confiant dans le système mis en place, mais depuis, les deux personnes en question (la joueuse tchèque Renata Voracova et un officiel non identifié à ce stade) ont quitté le pays.

« J’aimerais le voir disputer l’Open d’Australie »

Tiley a aussi indiqué qu’il n’avait aucune idée de l’existence d’un projet consistant à bloquer Djokovic à l’aéroport. « Ça a été un choc », a-t-il résumé. Quant aux lettres adressées fin novembre à Tennis Australia par les autorités sanitaires stipulant qu’avoir contracté le Covid dans les six mois précédant l’arrivée en Australie ne pourrait suffire à obtenir une exemption de vaccination, Tiley les balaie, au regard des évolutions permanentes des consignes et protocoles : « C’était à l’instant T, tout avait changé avant, tout a changé depuis. Je peux aussi très bien vous retrouver une lettre d’il y a cinq ans dont le contenu ne s’applique plus aujourd’hui… »

Si Tiley n’a pas fait une croix sur la présence à Melbourne Park de Novak Djokovic dans une grosse semaine (« J’aimerais le voir disputer l’Open d’Australie »), il précise aussi qu’au coeur de cette tempête, il n’a pas songé à démissionner de son poste.

Il sera évidemment connecté, lundi à 10 heures du matin, heure locale (minuit en France), lorsque commencera la retransmission en streaming de l’audience du tribunal fédéral qui devrait statuer sur la possibilité ou non pour Novak Djokovic de rester sur le sol australien.

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