Hugo Gaston impuissant face à Lorenzo Musetti à Marrakech

Hugo Gaston ne devrait pas nourrir trop de regrets après sa défaite face à l’Italien Lorenzo Musetti, tête de série n°1 du tournoi de Marrakech (ATP 250). Battu sèchement en deux manches (6-2, 6-3), le Toulousain n’a jamais été en capacité de contrarier les plans du 21e joueur mondial, qu’il croisait pour la première fois sur le circuit principal ATP, mais qu’il a maintes fois joué en juniors, puis aux qualifications du Masters 1000 de Paris et sur le tournoi NextGen en 2021. « On se connaît par coeur avec Lorenzo, mais c’est vrai qu’aujourd’hui, je n’avais pas beaucoup de solutions, je ne me sentais pas très à l’aise dans le jeu et lui a joué très relâché », convenait Gaston, avant de filer à l’aéroport, direction Monte-Carlo, pour y disputer les qualifications.

« Je suis confiant, je me sens très bien. Mon tennis est là. Physiquement, mentalement, tout va bien »

Hugo Gaston

Lâché par son service au cours d’un premier acte sans grands rallyes qui auraient pu lui apporter du rythme, Hugo Gaston est ensuite apparu un peu plus agressif en début de deuxième manche, avant de céder sa mise en jeu à 3-3, sur une amortie mal touchée et une double faute notamment. « J’ai eu quelques occasions, je n’ai pas su les saisir. Il faut que je continue, que je retourne au travail », positivait le tombeur de Carlos Alcaraz à Bercy (2021). « Je suis confiant, je me sens très bien. Mon tennis est là. Physiquement, mentalement, tout va bien. »

Un nouveau coach

La route est cependant encore longue pour l’ancien protégé de Marc Barbier. À 22 ans, Gaston veut donner un nouvel élan à sa carrière et a entamé au Maroc une collaboration avec un nouveau coach, l’ancien 14e mondial marocain, Younès El Aynaoui, sans que celle-ci ne soit encore arrêtée dans le temps pour l’instant. « Ça se passe très bien. On n’a pas encore parlé de la suite, mais j’ai un bon feeling avec lui. On va avoir très vite une discussion tous les deux », avisait Gaston.

En attendant de stabiliser les nouvelles bases de travail, l’ancien huitième de finaliste à Roland-Garros en 2020 a clairement manqué de solutions jeudi pour enquiquiner l’Italien sur le Central du Royal Tennis Club de Marrakech, finalement considéré comme praticable en milieu d’après-midi, alors qu’il avait été prévu de ne pas le fouler de la journée dans un premier temps. « Avec le soleil, le terrain a séché dans l’après-midi. On est allés checker le court, on a regardé si c’était jouable et les deux joueurs étaient d’accord pour jouer sur le Central », expliquait Gaston.

Source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.