US Open (H) – « Le plus juste serait que nous atteignions tous les deux la finale »
Parlez-nous de ce rallye de 56 coups pour sceller le tie-break du premier set. Cela a semblé être un match à lui seul ?
Cela a été un point important dans le match, c’est certain. C’était ma troisième balle de set, il avait très bien servi sur les deux précédentes. J’étais sur mon service, j’avais l’opportunité de conclure. Je crois qu’on a tous les deux juste refusé de faire une faute, on connaissait l’importance de ce point. Souvent les meilleurs rallyes de l’histoire arrivent sur les points importants parce que vous connaissez l’importance du point et vous ne voulez pas faire de faute. À la fin, le pouls montait haut et les jambes commençaient à trembler. J’ai juste pu à un moment lâcher le revers long de ligne et j’y suis allé franchement. Évidemment, ça donne de la motivation et de l’énergie pour entamer derrière le deuxième set.
Aimeriez-vous être le numéro 1 cavant la finale ou vous battre pour cela dimanche face à Carlos Alcaraz ?
Je pense que le plus juste serait que nous atteignions tous les deux la finale et que celui qui gagne la finale devienne n°1 mondial. Ce serait, je pense, la situation idéale.
Si Alcaraz se qualifie pour la finale, il y aura non seulement le titre en jeu, mais aussi la place de numéro 1 mondial, comment pensez-vous que ce match va se jouer ?
Je pense que si je veux battre Carlos, il faudra que je sois très précis dans tous mes coups, que j’essaie de le garder un peu plus loin dans le court, que je joue avec beaucoup de profondeur et de longueur. S’il s’avance, il peut faire n’importe quoi avec la balle. Il a aussi un excellent toucher de balle. Je pense qu’il a l’une des meilleures amorties du circuit. Il peut jouer les deux coups en même temps, ce qui peut parfois vous surprendre. Si vous jouez avec une bonne profondeur et une bonne longueur, il est plus difficile de frapper les amorties. C’est quelque chose sur lequel je vais essayer de me concentrer. Ensuite, oui, si nous nous retrouvons en finale, nous jouerons pour le gain du tournoi mais aussi pour la première place mondiale. Bien sûr, il y aura de la nervosité et nous la ressentirons tous les deux.
En quoi votre finale à Roland-Garros en juin dernier peut vous servir avant celle-ci ?
En finale, il (Rafael Nadal) m’a évidemment donné une bonne raclée. Après la finale, j’avais dit : « Si jamais j’en atteins une autre, j’espère que ce ne sera pas Rafa de l’autre côté ! ». Parce que c’est une sorte de tâche impossible. Je suis content que ce ne soit pas Rafa sur terre battue. J’espère que cela m’aura un peu préparé. Au moins, je sais un peu à quoi je serai confronté lorsque je monterai sur le court et que je verrai le trophée au fond du terrain.