US Open – Avant la disqualification de Djokovic, les précédents Shapovalov et Nalbandian

Numéro un mondial et grand favori de l’US Open avant d’en être disqualifié ce dimanche, Novak Djokovic n’est évidemment pas le premier joueur à connaître ce sort. Si, en 2003 à Roland-Garros, Guillermo Coria l’avait échappé belle en demi-finales, après que sa raquette avait effleuré une ramasseuse de balle (il avait immédiatement retiré et offert son T-shirt, évité la disqualification mais pas la défaite contre Martin Verkerk), l’histoire récente a été marquée par deux cas de joueurs ayant involontairement blessé un officiel.

2017 : Shapovalov allume Gabas

Le 5 février 2017, Denis Shapovalov affronte Kyle Edmund à Ottawa. C’est le match décisif du premier tour de Coupe Davis entre le Canada et la Grande-Bretagne. La pépite canadienne, qui n’a alors que 17 ans, est en grande difficulté, menée 6-3, 6-4, 1-1. Sur un énième revers décentré, le gaucher concède le break dans la troisième manche. Dans un accès de colère, il veut balancer une balle dans les tribunes.

Malheureusement, elle frappe violemment l’arbitre de chaise, le Français Arnaud Gabas, dans l’oeil gauche. Abasourdi, Shapovalov s’excuse mais le mal est fait. Le Canadien est disqualifié, sa sélection éliminée. « Shapo », qui écopera d’une amende de 7 000 $, s’effondre en larmes dans sa serviette.

2012 : le coup de sang de Nalbandian

Le 17 juin 2012, David Nalbandian est en passe de remporter son premier titre sur gazon. En finale du mythique Queen’s, il mène d’un set face à Marin Cilic. Mais à 3-3 dans la deuxième manche, l’Argentin perd son engagement et donne un coup de pied dans un panneau publicitaire… et dans la jambe d’un juge de ligne, le tibia gauche en sang. Immédiatement disqualifié, Nalbandian perd les points (150) et le prize money (45 000 €) du finaliste. Le lendemain, la police britannique ouvre une enquête pour « agression ».

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