Tennis – ATP – Montréal – Gaël Monfils : « Être prêt physiquement pour l’US Open »
« C’était un match assez dingue, avec beaucoup de rebondissements…
Oui, c’était un match de fou (remporté 7-6, 7-6) ! Au début, j’ai eu du mal à m’habituer à son service (du Franco-Américain Maxime Cressy). Je ne l’avais jamais joué, même à l’entraînement, et sa deuxième balle va tellement vite ! Au début, il servait des deuxièmes balles plus rapides que les premières, j’avais du mal à me positionner. C’est frustrant face à lui, car il te prive de temps. Mais à partir du milieu du premier est, j’ai été bien inspiré et bien dans mon match. Après, j’ai eu beaucoup de réussite car il doit gagner le premier set. Au deuxième, un faux rythme s’est installé. J’aurais dû breaker à 4-3, mais derrière c’est encore champagne car je ne dois pas gagner le tie-break (il a sauvé notamment deux balles de set au deuxième). Beaucoup de réussite encore une fois.
Ce genre de match et d’ambiance vous avaient-ils manqué ?
Grave ! Il y avait une ambiance de dingue. Ici à Montréal, il y a une ferveur de fous, les gens sont fabuleux. Pour rien au monde, tu as envie de rater ça.
« Hier soir (mardi soir), j’ai eu mal au talon, mais ce matin (mercredi), j’ai bien travaillé dessus avec le médecin. Je fais attention »
Vous voilà à deux victoires de suite avec très peu d’entraînement derrière vous. Vous surprenez-vous ?
Hier soir (mardi soir, après sa victoire au 1er tour), j’étais bien fatigué, et là je gagne en deux sets… Oui, je suis à la fois surpris et content. Physiquement et mentalement, j’ai puisé pour rester concentré. J’essaie juste de prendre le maximum possible, pour être prêt physiquement pour l’US Open. Hier soir, j’ai eu mal au talon, mais ce matin (mercredi) j’ai bien travaillé dessus avec le médecin. Je fais attention.
Au prochain tour, vous risquez de retrouver Stefanos Tsitsipas, avec qui vous vous êtes entraîné très récemment, à la fois en France et ici…
J’aime beaucoup Stef. C’est un grand joueur, un Top 10. Il faudra que j’élève mon niveau si je veux l’accrocher. »
