PSG : les 4 fantastiques, c’est toujours pas ça

Cinq jours après la précieuse victoire face à Manchester City en Ligue des Champions (2-0), Mauricio Pochettino a décidé de reconduire toutes ses stars au Roazhon Park. Seule différence, et pas des moindres, Angel Di Maria réintégrait le onze de départ, en lieu et place d’Ander Herrera.

Suspendu pour les trois premiers matches de poules de la coupe aux grandes oreilles, l’Argentin est venu donner encore plus de clinquant au secteur offensif. Mais encore une fois, dépeupler l’entrejeu pour aligner une attaque XXL n’a pas payé. D’entrée de jeu, les Rennais ont réalisé un énorme pressing avec, notamment Martin Terrier et Gaëtan Laborde qui se chargeaient de marquer Marco Verratti à la culotte.

Résultat : avec un milieu en moins et leur rampe de lancement isolée, les quatre de devant ont été sevrés de ballons durant les vingt premières minutes. Certes, Paris a eu des occasions de but par Messi (7e, 31e, 32e), Neymar (23e), Mbappé (25e) et Di Maria (44e), mais Paris ne peut pas se permettre de se justifier avec des si. De plus, si le scénario de la rencontre a été cruel (un but marqué juste avant la pause et un autre dès le retour des vestiaires), cela n’a pas empêché les observateurs de voir une équipe trop déséquilibrée face au pressing intense des Rennais.

Pochettino reste satisfait malgré tout

D’ailleurs, le milieu rouge-et-noir Flavien Tait a avoué en conférence de presse que le SRFC avait clairement identifié les soucis défensifs parisiens une fois les 4 fantastiques effacés. «On peut toujours dire ça, mais quand ils récupèrent le ballon, ils peuvent faire mal. Mais oui, on savait que si on passait ces trois, quatre devant, on pouvait installer notre jeu dans le camp adverse». Sur les deuxièmes ballons, le repli défensif des offensifs franciliens était donc loin d’être exemplaire. Et plus le match avançait, plus ce repli devenait inexistant. Sur les contre-attaques, le duo Verratti-Gueye se retrouvait ainsi trop exposé.

Pour la deuxième fois de la saison (après le choc face à l’OL), le choix de Pochettino d’aligner ses quatre stars offensives a donc été séduisant sur le papier, mais moins sur le terrain. Cependant, le coach argentin a refusé d’incriminer son système. «Il ne faut pas analyser le résultat sur un système. Quand on a gagné face à Lyon ou Manchester City, on a utilisé différents joueurs, différents systèmes. L’analyse c’est qu’on a fait les meilleures 25 minutes de la saison. Il ne nous a manqué que le but. On doit s’arrêter là. Si le résultat autorisé à essayer de chercher ce qui n’a pas été fait, on irait sur un mauvais chemin. Nous devons croire, être positif, l’équipe peut jouer avec différents systèmes et différents joueurs, plus ou moins offensifs. Au-delà du résultat, je suis content, même si personne n’aime perdre». Si Pochettino est content…

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