L’Amérique à l’assaut du football français

Dans le top cinq européen, si tant est que le football français y soit encore, l’Hexagone est l’un des derniers endroits où il est possible d’investir. En Allemagne, c’est bien compliqué et un investisseur étranger ne peut pas dépasser la majorité des actions. En Angleterre, le ticket d’entrée est cher et on se heurte parfois à beaucoup d’obstacles. En Espagne, les premières places sont prises. Il reste donc l’Italie et la France.

Depuis quelques années, on observe que les puissants investisseurs américains se tournent vers le pays des champions du Monde 2018. Frank McCourt a été le premier à mettre ses deniers personnels en rachetant l’Olympique de Marseille. A Bordeaux, on a vu arriver King Street quand Bluebird capital a pris les rennes de Toulouse très récemment. Mais visiblement, les Etats-Unis ne sont pas intéressés que par le rachat d’écuries.

Lors de la dernière crise du football français, oui, elles se succèdent, les grands noms de Wall Street étaient déjà présents. Entre fin mars et début avril, sept banques et fonds internationaux, dont Apollo, Blackstone, Macquarie et Morgan Stanley avaient fait parvenir leurs propositions à la Ligue de football professionnel (LFP) pour renflouer les caisses alors que Canal + et beIN Sports refusaient de payer leur traite de droits télévisuels, comme l’écrit Challenges.

JP Morgan et le Citigroup pour sauver le foot français

Leur offre était simple. Il était possible à l’instance française d’empocher 300 millions d’euros et les rendre sur des durées comprises entre trois et cinq années avec des taux d’intérêt entre 6 et 10%. Offres balayées puisque les patrons du football français avaient décidé de souscrire à un prêt garanti par l’Etat (PGE) de l’ordre de 224,5 millions d’euros. Mais les Américains n’ont pas abdiqué.

Toujours selon le média spécialisé dans l’économie, il y a le nouveau prêt souscrit par la LFP à la banque JP Morgan. Vincent Labrune a fait validé un prêt de 120 millions d’euros avec un taux d’intérêt de l’ordre de 5,5%. De son côté, Mediapro, le diffuseur sino-espagnol a fait appel Citigroup afin d’attirer des investisseurs et ainsi éviter une banqueroute. L’avenir du football français semble être maintenant entre les mains du pays de l’Oncle Sam…

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