Foot – L1 – PSG – Perdre après avoir mené 2-0, une rareté pour le PSG dans l’ère QSI

Contre Dijon (2-3) en Coupe de la Ligue, le 26 octobre 2011 : un péché de « suffisance »

C’est le premier vrai couac de l’ère QSI. Alors que ses investissements sur le marché estival (85 M€) laissent supposer une faim de loup sur tous les tableaux, le PSG d’Antoine Kombouaré laisse échapper la qualification pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue en offrant deux penalties au DFCO (2-3), le 26 octobre 2011.

Les buts de Bahebeck (1-0, 16e) et Erding (2-0, 20e) laissaient supposer une autre issue, mais le nouveau riche a péché « par suffisance », selon son défenseur Christophe Jallet. « On a jamais pensé que les Parisiens étaient des surhommes, résume Brice Jovial, auteur d’un doublé. Sur le terrain, ce sont des mecs comme nous. »

Contre Bastia (2-4) en Championnat le 10 janvier 2015 : un manque de « respect »

Alors que Laurent Blanc doit gérer le retour de vacances tardif de ses internationaux sud-américains Ezequiel Lavezzi et Edinson Cavani, sanctionnés par le club, le déplacement à Bastia doit permettre au PSG de confirmer ses bonnes résolutions de la nouvelle année après un mois de décembre souffreteux (5 points en 4 matches de L 1).

Mais sans Salvatore Sirigu, Clément Chantôme ni Thiago Motta, il trouve le moyen d’encaisser quatre buts contre la plus mauvaise attaque du Championnat, après une entame de match pourtant parfaite (2-0 après 20 minutes). « On a manqué de respect aux Bastiais, dira Blanc. C’est une belle leçon à retenir. »

Contre Rennes (2-2, 5-6 aux t.a.b.) en finale de la Coupe de France le 27 avril 2019 : les jeunes « n’écoutent pas »

Après sa défaite surprise contre Guingamp (1-2) en quarts de finale de Coupe de la Ligue et surtout son élimination prématurée contre Manchester United (2-0, 1-3) en huitièmes de finale de la Ligue des champions, Paris n’a d’autre choix que de battre Rennes et de soulever la Coupe de France pour donner plus de relief à une saison où il a « seulement » remporté le titre de champion et le Trophée des champions.

Son début de match, encore une fois, est parfait : deux buts signés des Brésiliens Daniel Alves (1-0, 13e) et Neymar (2-0, 21e) donnent une avance confortable au club de la capitale. Mais Kimpembe (csc, 1-2, 40e) et Mexer (2-2, 66e) relancent tout, Mbappé est expulsé (118e), et le tenant du titre finit par s’incliner par s’incliner aux tirs au but (6-5). Pour ne rien arranger, Neymar s’en prend même physiquement à un spectateur dans les tribunes… et pointe du doigt les « jeunes » du PSG après le match. « Ils sont un peu perdus, souffle le Brésilien. Ils n’écoutent pas. »

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