Coupe Davis – Bleus – Adrian Mannarino, battu par Dan Evans en Coupe Davis : « Ça se joue à très peu de chose »

« Il y a eu un premier set très accroché, où on a eu le sentiment qu’il a grappillé au fil du set pour faire la différence, c’est votre avis aussi ?
Pas trop non. Il ne grappillait pas grand-chose. Il mène 5-3 et, à ce moment-là, il a commencé à se tendre. Il me donne un peu son jeu de service pour que je revienne à 5-5 et ensuite, je fais un jeu où je ne passe pas assez de premières balles. Ça ne dépendait pas de lui à ce moment-là, ça dépendait de moi et de mon service et je me suis un peu précipité, j’ai un peu perdu mon sang-froid. Ça se joue à très peu de chose.

Sur l’ensemble du match, il a sans doute été un peu plus audacieux que vous, non ?
Il a pris sa chance peut-être un peu plus que moi et ça a fait la différence. Il a un jeu où il fait travailler son adversaire, il est très malin sur le court, il joue très juste tactiquement. Il aurait fallu que j’élève un petit peu mon niveau de jeu dans les moments importants pour faire la différence. Au deuxième set, à 3-2, 15-40 sur son service, il sort une demi-volée un peu miraculeuse sur la ligne et un service extérieur sur la ligne sur la deuxième balle de break ! Ça se joue à deux, trois centimètres. On ne peut pas dire qu’il y avait une énorme différence entre les deux joueurs aujourd’hui (samedi).

« Il n’y a pas de calcul à faire »

Était-ce plus simple d’aborder ce match sachant qu’il n’y a aucun calcul à faire et que la France sera qualifiée en cas de victoire face à la Grande-Bretagne ?
Non, de toute façon, il n’y a pas de calcul à faire. Quand tu joues en Coupe Davis, pour ton pays, tu mets la tête dans le guidon et tu fais tout pour essayer de gagner le match. Il n’y a pas grand-chose à penser. Sur le terrain, on n’a pas assez de temps ni d’aisance pour réfléchir à tout ça. Que ce soit au premier match ou aujourd’hui, il n’y a pas eu de calcul dans nos têtes. On a tous essayé de donner le meilleur.

Avez-vous commencé à regarder les résultats dans les autres groupes au cas où… ?
Non. On n’a pas pensé au reste. On est là pour gagner tous les matches, on n’est pas en train de regarder le reste. »

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